Il semble que le mot prolifique ait été inventé pour décrire Samuel L. Jackson.
Depuis sa première apparition à l'écran en 1972, Jackson est apparu dans près de 200 films, et il est rare que ses performances soient décrites comme "appelées". Interprète talentueux et énergique, presque toutes les performances de Jackson valent le détour. La plupart d'entre nous se souviennent de lui pour ses rôles bourrés d'action et de sagesse, mais il a en fait créé de nombreux types de personnages au fil des ans. Avec autant de choix, cela peut être un travail intimidant à gérer, mais vous avez couvert. Lisez la suite pour 10 des meilleurs.
10 M. Barron (Maison de Miss Peregrine pour enfants particuliers)
Cela peut sembler un choix étrange, car le film dont il est issu est définitivement mauvais. Pourtant, la performance de Jackson est particulièrement attachante. Armé d'une coiffure bizarre, de lentilles de contact colorées et de mains de hache, il semble que le personnage de Jackson, M. Barron, sera tout à fait trop. Entre de petites mains de hache peut-être, mais Jackson est l'un des rares acteurs sur terre qui pourrait faire fonctionner tout ça, et ça marche.
Jouant son mélange signature de menace et d'humour, Jackson s'intègre parfaitement dans le ton d'un film familial. La performance est assez bonne pour vous faire vous demander pourquoi il n'a pas fait plus.
9 PK Highsmith (Les autres gars)
N'ayant jamais peur de parodier son image de dur à cuire, aucun des rôles de comédie de Jackson n'a failli toucher The Other Guys. Jumelé brillamment avec Dwayne Johnson, PK Highsmith de Jackson est chaque héros d'action qu'il ait jamais joué, jusqu'à 11. Lorsque la chance de Jackson et Johnson s'épuise, une ligne ("Viser les buissons") les lance dans l'un des gags les plus drôles de la la dernière décennie. Alors que l'ensemble de l'installation est inspiré, le bit ne fonctionnerait pas sans que Jackson ne le fasse sortir du parc.
8 M. Señor Love Daddy (Faites la bonne chose)
M. Señor Love Daddy, le DJ monologue de Jackson de Do the Right Thing, n'est pas vraiment dans le film. Pourtant, cette performance représente l'un des meilleurs talents de Sir L; son habileté avec un camée bien placé. Des petits rôles d'avant qu'il était célèbre (Goodfellas, Jurassic Park) aux parties mordues qui se négocient sur son image de star (Kill Bill, Out of Sight, Iron Man) Jackson sait exactement comment faire une impression rapide et géniale. M. Señor Love Daddy, dont les intermèdes émouvants parsèment le temps d'exécution de Do the Right Thing, pourrait bien être le sommet de ses capacités de camée.
7 Entraîneur Carter (Entraîneur Carter)
Au milieu de ses diverses franchises d'action, Jackson a pris une pause pour faire ce drame sportif entièrement solide, maintenant peut-être parmi ses rôles les plus connus. L'entraîneur Carter est également remarquable d'une autre manière; c'est l'un des rares films où il est sans ambiguïté le rôle principal.
Essentiellement un fantasme de réalisation de souhaits où Sam Jackson est votre entraîneur de basket-ball, Jackson incarne Carter avec sagesse et grâce. Aussi formuliaque que le film finisse par être, Jackson l'élève constamment en quelque chose de plus.
6 Odell Robbie (Jackie Brown)
Si cette liste prouve quelque chose, c'est que Samuel L. Jackson aime (et excelle) à jouer les méchants. De Kingsman à Lakeview Terrace, Jackson peut faire un large éventail de personnages maléfiques et tout faire paraître sans effort. Pourtant, il y a généralement une méthode à la folie à l'écran de Sam Jack. La plupart de ses méchants se tournent vers la supervision caricaturale ou sont imprégnés du sentiment qu'ils (et Jackson) s'amusent.
Ce n'est pas le cas pour Odell Robbie, le gangster qu'il joue dans Tarantino's Jackie Brown. Le désintérêt avec lequel Odell commet des crimes est troublant et contraste fortement avec la passion que la plupart des personnages de Jackson apportent à leurs méfaits. La scène où Odell passe 10 minutes à convaincre un ami de l'aider, pour se retourner et le tuer quelques instants plus tard, est légitimement effrayante. À l'exception possible de Frozone, Jackson n'a plus jamais joué quelqu'un de si froid.
5 Stephen (Django déchaîné)
Il y a beaucoup de conversations compliquées à avoir autour de Django, surtout en y repensant maintenant, mais les performances de Jackson en son sein sont indéniables. Aux prises avec un rôle compliqué et impitoyable, c'est une sorte de miracle qu'il réussisse comme il le fait. Tour à tour pathétique et terrifiant, Stephen est un personnage dont nous ne savons jamais trop à quoi penser. Alors que Stephen est assez vil dès le début, Jackson laisse la haine de soi du personnage glisser entre les mailles du filet et, en quelques instants fugaces, lui permet de devenir sympathique. Stephen était une ligne difficile à marcher et Jackson l'a admirablement fait.
4 Elijah Price (incassable et uniquement incassable)
En parlant de performances compliquées, certains des travaux les plus discrets de Jackson se trouvent dans Unbreakable de 2000. Pour une grande partie du film, Elijah Price est une sorte d'énigme, mais Jackson rend toujours ce mystère engageant.
Souffrant d'une maladie osseuse débilitante, Price porte clairement beaucoup de traumatismes infantiles, et il est tellement embouteillé qu'il semble que cela pourrait se répandre à tout moment. Quand il le fait enfin, la révélation de ce que cette douleur a causé se traduit par le meilleur twist de M. Night Shyamalan et clôture un film formidable. Jackson, pour sa part, est fantastique en tant que personnage qui ne veut plus jamais apparaître vulnérable.
3 Marquis Warren (Les huit haineux)
Marquis Warren, le vil, chasseur de primes vicieusement violent au centre de The Hateful Eight, pourrait être la meilleure performance de Samuel L du 21e siècle. Warren, pour une bonne raison, est fou comme diable dès la première image du film, et cette colère est hypnotisante. Warren bouillonne de méchanceté, et c'est un témoignage des talents de Jackson qu'il reste si engageant. Une partie de ce qui rend la rage de Warren si mémorable, peut-être, est que Jackson lui insuffle une joie presque enfantine. Il rit comme quelqu'un qui a tellement vécu que c'est devenu légitimement drôle. C'est le rire de quelqu'un complètement déconnecté de sa propre humanité.
Si le Hateful Eight est le microcosme de Tarantino de la société américaine moderne, Warren est un rappel vivant et respirant de ses cruautés. Agissant à la fois comme auteur et victime de violences brutales et horribles, ce personnage et cette performance sont impossibles à oublier.
2 Mitch Hennessy (The Long Kiss Goodnight)
Beaucoup des meilleurs personnages de Jackson sont les gars les plus puissants, les plus intelligents et les plus effrayants de la pièce. L'un de ses meilleurs, cependant, présente un gars dur qui n'a pas toujours une poignée sur tout. Pratiquant pour un rôle similaire dans Captain Marvel, The Long Kiss Goodnight a Jackson riffing sur son image de cool des années 90 parfait. L'oeil privé de Sammy J se retrouve jumelé avec la maman de banlieue amnésique de Gina Davis, alors qu'elle tente de découvrir son passé. L'extérieur de Davis n'est pas tout ce qu'il semble, cependant, et son amnésie mystérieuse commence à céder la place à des compétences d'espionnage de Jason Bourne.
Le fait que le film soit si bon influence certainement ce choix, mais Jackson tire le meilleur parti du rôle et s'amuse clairement. Le film ne serait pas aussi bon sans les plans de réaction horrifiés de Jackson, qui emmènent chaque scène d'hyperviolence vers de nouveaux sommets. Il parvient également à vendre le diable d'un moment de personnage calme vers la fin du film, lorsque son personnage fait un choix étonnamment humaniste. Pour une si belle carrière de badass, c'est rafraîchissant de voir Jackson prendre le siège arrière à quelqu'un d'autre. L'homme lui-même est même d'accord.
1 Jules Winnfield (Pulp Fiction)
Quoi d'autre cela pourrait-il être? Dans le rôle qui allait continuer à définir sa carrière, Jackson incarne Jules Winnfield, le tueur à gages amoureux des hamburgers qui est au centre de nombreux chapitres du film. Bien que tout ait été dit sur ses deux autres scènes, la séquence finale de Jackson dans le film pourrait être la meilleure. Quelques heures après une crise de foi dramatique, Winnfield se retrouve au milieu d'un vol tendu. Tentant de rester calme, Jules parle aux différentes parties d'une solution pacifique et, ce faisant, leur fait jouer un jeu.
En récitant un verset de la Bible, Jules fait en sorte que l'homme qui a tenté de le voler devine, en substance, la vraie nature de Jules. Est-ce un homme bon, forcé de faire le mal dans un mauvais monde? Ou est-ce un homme mauvais qui fait de son mieux pour changer ses manières? En fin de compte, c'est un jeu que Jackson joue avec son public dans presque tous les rôles. Quelle est la vraie nature de son caractère et de quelle manière luttent-ils contre lui? Comme pour tous les grands acteurs, la réponse avec Jackson est toujours en évolution.
SUIVANT: Pulp Fiction: les 10 citations les plus articulées de Jules
