Le résultat est un autre voyage audacieux pour le Starship Enterprise - un voyage qui épatera probablement la plupart des cinéphiles (même s'il contrarie quelques Trekkies purs et durs).
Star Trek Into Darkness de JJ Abrams continue le voyage de Starship Enterprise et de son équipage - après l'histoire du réalisateur en 2009 / redémarrage en réalité alternative de la série de science-fiction classique. La suite rattrape le capitaine Kirk (Chris Pine) et le commandant Spock (Zachary Quinto) plusieurs mois après les événements du film original - alors qu'ils, avec leur équipe emblématique d'Enterprise, commencent à aller ("hardiment") là où personne n'a disparu avant. Dans le cas de Kirk, cela signifie ignorer une directive primordiale, mettre en danger la vie de ses compagnons de navire et défier les réglementations de Starfleet (non sans conséquence).
Cependant, lorsqu'une attaque terroriste massive secoue Londres, Starfleet se démène pour maintenir l'ordre et traduire l'auteur en justice. Ignorant les appels à la retenue de Spock, Kirk refuse de se retirer du combat, le mettant en désaccord avec les membres de son équipage, alors qu'il commande à l'Entreprise de poursuivre mortellement l'attaquant mystérieux - connu uniquement sous le nom de John Harrison (Benedict Cumberbatch).
Dans Star Trek Into Darkness, l'équipe d'écriture de retour Roberto Orci et Alex Kurtzman (ainsi que Damon Lindelof) cherchent à étendre leur chronologie alternative de Star Trek et à approfondir cette version des membres de l'équipe Enterprise (ainsi que le plus grand univers cinématographique). Les cinéphiles occasionnels ont afflué au «redémarrage» de 2009, ravivant l'intérêt pour la propriété de science-fiction bien-aimée, mais malgré la réponse positive, certains Trekkies purs et durs ont été moins frappés par les variations résultantes des personnages préférés des fans. Star Trek Into Darkness s'appuie-t-il sur le succès de son prédécesseur et présente-t-il une aventure amusante qui rend également hommage à la série classique avec des ajouts intelligents au canon élargi de Star Trek?
Dans l'ensemble, Star Trek Into Darkness bénéficie d'un scénario beaucoup plus ciblé que son prédécesseur - puisque la franchise n'est plus obligée de rassembler l'équipage, d'établir les fonctions respectives de chaque personne, tout en jonglant avec un arc de voyage dans le temps interconnecté. Étonnamment, le film évolue en fait sur des thèmes clés et la dynamique des personnages, via un voyage qui comprend des riffs engageants sur le matériel source classique. En conséquence, Star Trek Into Darkness plaira facilement aux mêmes cinéphiles qui ont apprécié l'effort de 2009 - mais il y aura certainement quelques choix controversés qui iront contrarier les fans de longue date de la série qui ne sont pas déjà à bord avec la prise en charge redémarrée d'Abrams. la franchise.
Chris Pine livre à nouveau en tant que jeune capitaine Kirk, continuant à trouver un bon équilibre entre les traits et la disposition qui ont rendu le personnage de William Shatner si mémorable, sans s'appuyer sur l'imitation ou la caricature. L'arc de l'histoire de Kirk sert à nouveau de moteur au récit, s'appuyant largement sur son «impulsivité» téméraire. Heureusement, Pine dispose également de beaucoup d'espace pour développer et faire grandir le capitaine tout au long du film, ce qui permet le genre de perspicacité sincère et d'évolution réfléchie qui fait que ce redémarrage de Star Trek est plus qu'une simple prise de trésorerie hollywoodienne standard. Le commandant Spock (Zachary Quinto) est tout aussi agréable ce tour - surtout lorsque les cinéastes sondent le conflit en cours entre son Vulcain et les émotions humaines.
L'une des plus grandes forces de la suite est sa gestion du casting du grand ensemble. Chaque membre principal de l'Entreprise - Dr. "Bones" McCoy (Karl Urban), Lieutenant Hikaru Sulu (John Cho), Lieutenant Nyota Uhura (Zoe Saldana), Ensign Pavel Chekov (Anton Yelchin), Lieutenant Commander Montgomery "Scotty" Scott (Simon Pegg)) - ainsi que des personnages secondaires comme l'Amiral Pike (Bruce Greenwood) - ont tous leurs propres arcs individuels (tout comme le navire lui-même). Non seulement chacun se traduit par des gains amusants ou excitants, mais ils sont savamment imbriqués dans l'intrigue de Star Trek Into Darkness, ce qui donne un scénario au rythme intelligent. La vitesse implacable du film sape un ou deux moments clés qui méritaient (et avaient besoin) un peu plus de temps pour se dérouler, mais dans l'ensemble, le film jongle avec beaucoup d'éléments différents sans s'embourber dans les minuties (en particulier compte tenu de la durée de 132 minutes).
Les nouveaux arrivants Alice Eve et Benedict Cumberbatch (Dr. Carol Marcus et John Harrison, respectivement) offrent des performances mémorables dans des rôles qui avaient été disséqués et analysés pendant des mois avant la sortie. Pour cette raison, les personnages seront probablement un point de discorde pour les cinéphiles - en particulier ceux qui s'accrochent à des notions préconçues sur Harrison et Marcus à l'avance. La paire aurait bénéficié d'un peu plus de développement, et certains cinéphiles occasionnels seront perdus sur certains hochements de tête subtils du film - mais à l'écran, ils servent l'histoire à portée de main, conduisant des battements de l'intrigue ainsi que juxtaposant des traits clés dans les membres de l'équipe Enterprise principale. Harrison et Marcus ne sont peut-être pas tout à fait à la hauteur du battage médiatique de la pré-sortie, mais ils sont tous les deux des ajouts de qualité apportés à la vie avec des performances nuancées.
Tout comme son prédécesseur en 2009, Star Trek Into Darkness donne la priorité à la construction de personnages et de science-fiction par rapport aux rythmes d'action à grande échelle. Il existe de nombreux effets époustouflants et des décors tendus, mais par rapport aux blockbusters similaires, certaines séquences sont un peu plus restreintes. Cela dit, il s'agit d'un film de Star Trek, donc même lorsque l'action est représentée par la destruction navire contre navire et les environnements CGI en ruine (au lieu de bagarres corps à corps ou de séquences de bataille à grande échelle), le film offre toujours un mélange engageant de spectacle à gros budget, d'humour et de moments de caractère sincères.
Star Trek Into Darkness joue comme des expériences 3D et IMAX premium - et il est facile de recommander l'une ou l'autre version aux cinéphiles intéressés. Abrams s'est appuyé sur une profondeur de champ subtile pour son approche 3D - qui améliore certainement l'échelle dans des battements d'action plus importants, tout en ajoutant de la forme aux torsions et aux virages du pont et des couloirs Enterprise. Les téléspectateurs qui sont généralement sous-estimés par la 3D moins visible ne trouveront pas d'effets pop-out (ou d'autres gadgets) - mais pour ceux qui souhaitent investir dans le coût supplémentaire: la post-conversion 3D de StereoD est propre et nette. De même, environ 30 minutes du film ont été tournées à l'aide de caméras IMAX, ce qui a donné lieu à des visuels grand écran véritablement à couper le souffle accompagnés d'une bande sonore amplifiée comprenant des effets sonores Star Trek en plein essor et le score entraînant de Michael Giacchino.
JJ Abrams a fourni un véritable suivi dans presque tous les domaines imaginables - explorant avec succès les personnages emblématiques et l'univers élargi de sa chronologie alternative. Le film est plus grand et plus personnel que son prédécesseur, présentant une autre aventure amusante de Trek avec un drame de personnage captivant qui s'inspire de la fondation établie lors du redémarrage de 2009 (sans parler des plus grands mythes de Star Trek). Le résultat est un autre voyage audacieux pour le Starship Enterprise - un voyage qui épatera probablement la plupart des cinéphiles (même s'il contrarie quelques Trekkies purs et durs).
Si vous n'êtes toujours pas au courant de Star Trek Into Darkness, consultez la bande-annonce ci-dessous:
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Star Trek Into Darkness dure 132 minutes et est classé PG-13 pour des séquences intenses d'action et de violence de science-fiction. Joue maintenant des cinémas IMAX 2D, 3D et 3D.
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Pour une discussion approfondie du film par les éditeurs de Screen Rant, consultez notre épisode Star Trek Into Darkness du podcast SR Underground (avec une interview de l'écrivain du film, Roberto Orci).
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